ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE

En D2 : après Villeurbanne – HBH71

En D2 : après Villeurbanne – HBH71

Publié le 5 mai 2010
Fatalisme, réalisme, optimisme…à chacun de choisir Trois états d’esprit, trois façons de voir cette fin de saison. Fatalisme. Après la défaite à Villeurbanne (27-23), nous avons pu lire ou entendre, ici ou là, des réflexions qui laissent à penser que quelques uns se sont résignés à voir le HBH71 en Nationale 1 la saison prochaine. […]

Fatalisme, réalisme, optimisme…à chacun de choisir

Trois états d’esprit, trois façons de voir cette fin de saison.

Fatalisme. Après la défaite à Villeurbanne (27-23), nous avons pu lire ou entendre, ici ou là, des réflexions qui laissent à penser que quelques uns se sont résignés à voir le HBH71 en Nationale 1 la saison prochaine. La résignation a peut-être un seul avantage, elle permet à certains de relâcher la tension. Pour un sportif de haut niveau, c’est un état d’esprit interdit car il revient à abandonner le combat, à baisser les bras. Eu égard à nos supporteurs, à nos partenaires, à l’ensemble des membres du club, nous sommes certains que les hommes de Thierry Micolon ne tomberont pas dans ce précipice…Mais nous ne pouvons pas empêcher la résignation qui s’installe parfois en dehors, il faut la tolérer et tout faire pour ne pas y succomber. Néanmoins sachez qu’au club, la fatalité n’a pas sa place et tout le monde travaille déjà pour réussir la saison prochaine…en D2 ou en N1. Laurent Olivier l’a rappelé : « Le club ne meurt pas s’il descend d’un niveau. Je pense qu’on s’est posé les bonnes questions pour se frotter au haut niveau, se structurer et avancer. » Même si le club chute, nous ne tomberons pas dans l’inconnu.

Réalisme. C’est vrai, si l’on regarde froidement la situation, il faut trois victoires lors des trois prochaines rencontres et dans le même temps compter sur deux faux pas d’Angers et au moins un de Mulhouse, comptablement, c’est indiscutable. Sans artifice, sans idéalisation, la situation est celle-là. Dixit notre Président : « Tant que mathématiquement ce n’est pas fait, tout reste possible.» Alors…

Optimisme. Et pourquoi pas ? Et pourquoi ne pas y croire encore, même s’il ne reste qu’une infime chance de se maintenir, pourquoi ne pas jouer le coup à fond ?  Battre Valence, Aix et Paris, ce sera difficile mais c’est possible et dans le même temps il faut qu’un cataclysme tombe sur Angers… la vision est évidemment optimiste mais absolument pas irréaliste.

Xavier Bollier.